La malnutrition un mal qui continue à se développer dans le monde, mais notre monde occidental n’est pas épargné.
90 % Des enfants souffrant le PLUS DE LA MALNUTRITION dans le monde, se trouvent dans 36 pays. Le Guatemala, le Malawi et le Pérou développent sérieusement un programme de nutrition. En revanche, les derniers au niveau de l’engagement et des résultats sont La République du Congo, l’Inde et le Yémen.
Tous ces pays ont des résultats qui varient selon leurs engagements dans le programme de sécurité alimentaire et nutrition, et selon la réactivité de la population.
Il semble évident que le développement économique d’un pays facilite l’intégration de ce programme et les actions faites à destination des populations.
Mais ce qui apparaît également c’est que le niveau d’éducation et de culture d’une population permet de comprendre et d’intégrer les messages et l’intérêt de s’intéresser à la nutrition.
Cette constatation est également valable dans nos pays ou parler de malnutrition évoque plutôt des images de souffrance de femmes et d’enfants qui ont faim.

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Alors que dans la malnutrition, nous pouvons intégrer certains modes alimentaires que l’on nommera par exemple : « mal bouffe » !
Nous avons tous à y gagner bien entendu.
Les enfants qui souffrent de sous-nutrition, en ayant un déficit de bons nutriments et un excès de sucre vont en payer lourdement le prix au niveau de leur santé future, tant du point de vue physique que cérébral.
En effet, le cerveau comme le corps a besoin des nutriments essentiels à son développement, ce déficit nutritionnel va jouer sur leurs résultats scolaires et leur capacité professionnelle, jusqu’à la fin de leur vie.
Dans nos pays dits civilisés, la malnutrition plus insidieuse peut faire aussi des ravages sur le long terme. Car les carences alimentaires sont moins quantitatives, mais qualitatives. (La malnutrition désigne un état pathologique causé par la déficience ou l’excès d’un ou plusieurs nutriments.)
Et si de notre côté, en Occident, nous ne souffrons pas de pénurie alimentaire, nous pouvons quand même nous poser la question : n’avons-nous réellement aucun risque de malnutrition ?
La première question à se poser serait : sommes-nous entièrement libres dans nos choix alimentaires ?
Notre premier critère de choix sera sans doute le budget que nous consacrons à notre alimentation. Il est vrai que pour beaucoup de ménages avec enfants, la part alimentaire du budget peut sembler importante.
Malgré tout, est-ce que quantité et qualité sont compatibles ?
Oui, certainement, mais en y consacrant un peu de temps et d’énergie. Un goût pour la cuisine et les repas partagés et plus encore un intérêt pour la nutrition seront les meilleures conditions pour y parvenir.
Vous pourrez même en y consacrant un peu de temps, réaliser finalement des économies, en supprimant de votre caddy et de vos placards toute sorte de nourritures qui ne sont pas recommandées.
Vous pourrez réduire les portions alimentaires, parce qu’elles seront réellement plus nourrissantes
Vous manquez de temps et surtout de motivation ? Pensez à votre avenir et surtout à celui de vos enfants.
Un bon équilibre alimentaire riche en nutriments va vous maintenir en grande forme et donner aux enfants tout le potentiel d’énergie dont ils ont besoin.
Pour illustrer cette première partie d’article, voici un extrait de : Baromètre Santé nutrition 2002.
« …en outre, le mode de vie, sous l’influence de l’urbanisation, du développement des transports et de la tertiarisation de l’économie, est devenu plus sédentaire. Or, depuis plusieurs années, il est clairement établi que l’alimentation et l’inactivité physique font partie des facteurs qui jouent un rôle essentiel dans l’apparition d’un certain nombre de maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardio-vasculaires, l’obésité ou le diabète. Ainsi, selon l’Organisation mondiale de
la santé, dans les pays occidentaux, 30 % des cancers seraient imputables à des facteurs alimentaires. »
Pensez-vous que la situation se soit améliorée depuis 2002 ?
En revanche, nous avons à notre disposition beaucoup plus d’informations disponibles. Les sujets de la malnutrition et de la nutrition sont largement débattus dans les médias. Ils sont également largement diffusés par l’édition de livres.
Nous en proposons d’ailleurs sur notre site que je vous recommande. Par exemple : Le miracle du pH alcalin

Nutritionniste © udra11 – Fotolia.com
Enfin les nutritionnistes et naturopathes, ne sont plus réservés aux secteurs médical et sportif. Vous pouvez en consulter pour vous aider dans votre démarche pour supprimer la malnutrition.
En tant qu’adulte, il est de notre responsabilité de nous former, d’autant plus quand nous faisons partie des générations où la nutrition n’était pas un sujet très développé.
D’ailleurs encore actuellement dans les études et la formation des médecins la nutrition n’est pas suffisamment au programme.
Voici un état des lieux pour la France qui date de 2013.
« Les unités transversales de nutrition (UTN) sont des structures hospitalières de soins nutritionnels récemment implantées en France.
Elles n’existent en Europe continentale que dans 5 à 10 % des hôpitaux. Les principales actions de ces unités sont l’évaluation des patients et la prise en charge nutritionnelle.
La formation, la recherche clinique et l’évaluation des pratiques sont peu présentes. Les principaux acteurs des UTN sont les médecins, diététiciens, infirmières et pharmaciens.
Le temps de travail dévolu aux UTN est en général limité, expliquant le faible nombre des patients suivis et des types d’interventions. Les UTN sont intégrées dans un autre service hospitalier, et répondent à des demandes de consultations internes ou externes.
Les services chirurgicaux, de médecine interne, de neurologie et d’oncologie, les secteurs de soins intensifs sont les principaux demandeurs de soins, avec des patients atteints d’affections digestives, neurologiques et néoplasiques. Les UTN sont financées en majorité par les hôpitaux où elles sont localisées.
Elles sont en général bénéfiques pour les patients ainsi que du point de vue financier. La pérennité des UTN et la compétence des intervenants sont des gages d’amélioration des résultats.
Néanmoins, la définition internationale des UTN devra être clarifiée. Bien qu’il y ait des développements récents en France (création expérimentale de huit UTN), dans le but d’améliorer les soins et de réduire les coûts hospitaliers, il serait souhaitable que le nombre des UTN augmente. »
Il est donc de notre devoir de faire de la prévention et celle-ci passe, c’est maintenant confirmé par une bonne hygiène de vie alimentation et activité physique.
Les différentes études démontrent que les jeunes beaucoup plus influencés par les messages que diffuse l’industrie alimentaire sont vulnérables. Ils ont besoin des adultes pour se sensibiliser et acquérir de bonnes habitudes alimentaires.

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Rappelons-nous que l’addiction au sucre
est bien plus insidieuse que celle du tabac et peut faire plus de ravages sur la santé à long terme que le tabac.
Sans parler de tous les additifs qui s’ajoutent à la cuisine industrielle qui gagne chaque jour du terrain. Dans les rayons des supermarchés, mais aussi dans les cantines fast-food et restaurants !
Et malheureusement, c’est chez les jeunes que la consommation de boissons sucrées et de plats préparés est la plus importante.
Il reste encore beaucoup de travail de sensibilisation, d’information et de formation pour que la majorité de la population ait de bonnes habitudes alimentaires.
D’ailleurs, les études et sondages réalisés démontrent que l’éducation en général, joue un rôle important quant à la sensibilisation à une bonne hygiène de vie qui passe par l’alimentation.
Un exemple par rapport à la consommation des fruits et légumes.
«… une association significative entre une consommation de fruits et légumes et le niveau de diplôme. La consommation étant nettement plus importante chez les individus ayant un niveau de diplôme supérieur au baccalauréat. »
Il y a également une disparité des habitudes alimentaires en fonction des régions liée bien entendu à la production de légumes et de fruits localement et aux plats régionaux qui en découlent.
« … Sur le plan régional, le Nord–Pas-de-Calais apparaît comme une région dans laquelle la consommation de fruits et légumes est particulièrement faible… »
Une alimentation saine avec des fruits et légumes
Je terminerai cet article par la recommandation principale dont le message est diffusé largement : « manger cinq fruits et légumes par jour »
Là encore, les études montrent qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. En général la consommation de fruits est plus faible que celle des légumes.

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Les hommes sont moins consommateurs et les jeunes n’en consomment pas suffisamment. Quand malheureusement on voit les goûters proposés en général aux enfants le moins que l’on peut remarquer, c’est qu’il y a trop de sucre et pas assez de fruits.
Quant au petit déjeuner, dans les messages de publicité à la télévision et plus particulièrement celles qui sont diffusées sur les chaînes et émissions destinées aux enfants, les fruits y sont également oubliés en dehors du sempiternel jus d’orange en bouteille.
À en croire les messages confirmés par la longueur des rayons de grandes surfaces les proposant ce sont les céréales et gâteux divers et variés qui seraient la meilleure source de nutriments et d’énergie pour nos chers bambins.
Difficile de résister et surtout d’éduquer nos enfants à la nutrition et au plaisir de manger des fruits et légumes frais dans cette ambiance.

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Il existe quand même une solution pour leur préparer rapidement et facilement de délicieux smoothies avec un extracteur de jus qui leur apporteront toutes les vitamines et autres nutriments nécessaires à leur bien-être physique et mental.
En dehors du plaisir que vous ferez à vos enfants, vous leur donnerez le goût des fruits et des légumes et l’énergie dont ils ont besoin pour grandir et se développer harmonieusement.
La malnutrition insidieuse où l’on mange toujours plus en ayant de moins en moins les nutriments essentiels à notre santé peut-être éradiquée. Il suffit de s’informer et de se former à la nutrition.
Sources :
Baromètre nutrition INPES
Baromètre Santé 2008
Baromètre Santé nutrition 2002 : « éducation pour la santé pour mieux vivre » INPS
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